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Dans le contexte du réchauffement climatique et de la crise de l'énergie, de nouveaux services de mobilité, tels qu'ils peuvent être aujourd'hui expérimentés ou imaginés, parviendront-ils à réduire les dépendances à l'automobile dans les périphéries des grandes agglomérations? Les industriels ou les opérateurs ne manquent pas d'idées et les autorités de transport ont bien souvent envie d'innover. Mais pour choisir un terrain d'expérimentation pertinent, il faut mobiliser des outils de simulation pour se projeter dans un futur possible. C'est à cette fin que Guy Bourgeois a conçu et développé OPTIREL (Optimisation des Réseaux Locaux de Transport). L'article illustre la démarche qu'il propose, en se focalisant sur la desserte des emplois situés dans des zones industrielles excentrées. Actuellement, l'usage de la voiture particulière y est ultra-majoritaire ; en améliorer la desserte par des services classiques de bus est très onéreux pour des résultats particulièrement décevants. Les simulations présentées évaluent les apports potentiels, sur cinq zones industrielles de l'agglomération lyonnaise, de trois nouveaux services de mobilité, les navettes autonomes, le service d'autopartage redistribué KIWEE et les véhicules autonomes partagés. Elles ont été réalisées avec OPTIREL qui est, jusqu'à preuve du contraire, le seul logiciel actuellement disponible en France capable de le faire. Les lecteurs de TI&M pourront se référer à la présentation détaillée qui en a été faite dans le numéro 508 (mars-avril 2018). |