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Après deux ans de vaches maigres dues à la crise de la Covid-19, la part du secteur low cost dans le trafic aérien en France est passée de 35 à 40 % selon l'Union des aéroports français (UAF) entre 2019 et le printemps 2022. Si cette activité a gagné l'Hexagone avec un temps de retard sur les pays voisins, elle a depuis largement rattrapé le temps perdu en s'imposant comme l'activité aérienne la plus dynamique. À l'exception notable de Roissy, tous les aéroports de l'Hexagone doivent d'ailleurs au trafic low cost l'essentiel de la reprise de leur trafic. Selon l'UAF, cette activité représente aujourd'hui 56,3 % de l'activité des aéroports régionaux et 54,2 % de celle des grands aéroports (Marseille, Toulouse, Lyon, etc.). Et l'an passé, le low cost a représenté plus de 50 % du trafic de 21 aéroports de l'Hexagone contre 15 aéroports en 2019. Il est loin le temps où une plateforme comme Lyon-Saint-Exupéry tenait éloignées les compagnies low cost pour ne pas faire de l'ombre à Air France qui y avait développé un mini-hub vers les régions et quelques destinations européennes. |