摘要: |
Introduction par Monsieur Jean-Pierre Giblin, directeur de la recherche et des affaires scientifiques et techniques du ministère de l'Équipement dans les années 1990, puis président de la section sciences et techniques du CGPC. Responsable des transports urbains à la direction des transports terrestres dans les années 1970 et membre de nombreux conseils d'administration comme ceux de la RATP, de l'IGN ou du STP, très proche de Georges Dobias. Nous avons eu avec Georges Dobias des parcours professionnels très entremêlés, des années 1970 aux années 2000, centrés sur l'innovation dans les transports urbains et la recherche. Entremêlés donc : ensemble à la DTT [direction des transports terrestres du ministère de l'Équipement], puis successivement à l'IRT pour moi, à l'INRETS pour lui et enfin ultérieurement dans le cadre du PREDIT » [Programme de recherche et d'innovation dans les transports terrestres].De ces trente années, et plus généralement des cinquante dernières, que retenir aujourd'hui? On situe la fin des Trente Glorieuses au milieu des années 1970. Le primat de l'automobile s'impose alors. Le président Pompidou restera célèbre par sa voie sur berges inaugurée en 1967. Visiblement il ne voulait pas « emmerder » les automobilistes. Les transports publics étaient en état de mort cérébrale, sauf à Paris et encore. Quant aux deux-roues, leur usage au quotidien avait pratiquement disparu en ville. Cinquante ans après son inauguration, la voie Georges-Pompidou a été rendue aux piétons, symbole d'un changement de modèle. |