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Ces futurs aéronefs profitent d'un environnement favorable : en dépit d'une saturation croissante de leurs réseaux, les grands centres urbains voient leur survol par hélicoptère très limité, souvent réduit à des missions sanitaires, officielles ou d'ordre public, et strictement encadré (interdiction de monomoteurs par exemple). Il n'y a guère que sur certaines zones comme la Côte d'Azur ou à Sâo Paulo (Brésil) que l'hélicoptère peut être utilisé en trafic intercités par une clientèle réduite. « Il y a un besoin qui est actuellement mal couvert par l'hélicoptère, notamment en raison de la pollution sonore qu'il engendre », souligne Alain Cassier, l'un des auteurs avec André-Denis Bord et quelques autres du rapport que l'Académie de l'air et de l'espace a consacré à ce dossier. Mais si la question est multiforme et se présente comme un gigantesque puzzle à assembler, les choses vont vite : « La conclusion globale est que d'un point de vue technique ces véhicules volent déjà en prototypes et qu'on pourra avoir une utilisation rapide, avec une mise sur le marché dans deux, trois ou quatre ans. » C'est dans ce contexte que l'Académie de l'air et de l'espace a récemment organisé un colloque réunissant les acteurs les plus actifs sur le sujet. En effet, comme le souligne Michel Wachenheim, président de l'Académie : « Il reste de grosses interrogations concernant leurs coûts,leur capacité de vol par tout temps. Il en va de même pour la possibilité de développer les infrastructures indispensables. » |