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Baisser les péages pour attirer les nouveaux entrants, rendre plus transparent le processus d'attribution des sillons, automatiser la gestion du réseau, renforcer l'indépendance de SNCF Réseau et de Gares et Connexions, faciliter l'accès des autorités organisatrices aux données pertinentes pour mettre en concurrence des lots, favoriser l'émergence de sociétés de location de trains sur le modèle des Rosco (rolling stock company), etc. Avec pas moins de 39 recommandations, lAutorité de régulation des transports (ART) met la pression sur l'État et pointe avant le prochain quinquennat les problèmes à résoudre pour ouvrir le système et mieux exploiter le réseau français qu'elle juge sous-utilisé. Le 16 février, le président de l'autorité Bernard Roman a présenté devant la presse la nouvelle vaste « étude sur l'ouverture à la concurrence des services de transport ferroviaire de voyageurs » qui fait suite au premier cru datant de 2018. En conviant pour la première fois un représentant de la FNAUT à un tel événement, l'ART veut signifier que l'usager est un des repères du système ferroviaire à qui la concurrence, vue comme « un levier potentiellement très puissant d'amélioration du système ferroviaire », doit profiter. Déjà, l'Etat utilise mal son réseau ferré avec seulement 37 circulations de trains de voyageurs par km et par jour contre 44 en moyenne en Europe, cela alors qu'une certaine demande se manifeste. « Entre le 4 juin 2019 et le 23 juin 2021,6 opérateurs ferroviaires ont notifié auprès de l'ART leur intention d'opérer 38 nouveaux services en open access : Flixtrain (qui entre-temps a jeté l'éponge), Le Train, Railcoop, Renfe, SNCF Voyageurs et Trenitalia France », souligne l'ART. Mais les barrières sont nombreuses, techniques, financières, économiques, liées aux services. |