摘要: |
L'équilibre entre ces aspirations contradictoires est bien une question d'économie politique : cela revient en effet à choisir qui paie quoi au nom de quels principes, maintenant et plus tard, et quels sont les territoires ou les catégories de la population ou des activités économiques (éventuellement étrangères pour des liaisons internationales) qui bénéficieront en priorité des investissements et du saut d'amélioration de services.1.Quel niveau d'offre est-il souhaitable en volume et en qualité?2.À quel(s) prix facturer au(ⅹ) consommateur(s) (prix unique ou modulation géographique et/ou temporelle, barème indexé sur les revenus, tarifs différenciés selon l'âge, etc.) ?3.Avec quelle part de subvention publique (donc d'impôt immédiat ou d'impôt différé quand il s'agit d'une dette publique) ?Voilà les trois questions essentielles auxquelles doivent répondre les décideurs publics dans les domaines des transports, de l'énergie, de l'eau, de la Poste, et des télécommunications (prises au sens large avec l'accès au numérique), domaines que les Anglo-saxons regroupent volontiers sous le vocable utilities. Ce terme anglais encapsule bien la notion d'utilité fondamentale à la vie quotidienne, là où le concept français de service public connote des exigences de qualité de service et de couverture territoriale dues à l'ensemble de la communauté nationale, voire d'incarnation de liberté (ne pas être enclavé ou relégué dans des territoires déshérités), d'égalité (même service pour tous) et de fraternité (la Nation aide ses territoires les moins favorisés à ne pas décrocher par rapport aux territoires les plus dynamiques). |