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En tant qu'acteur privilégié, situé à l'interface de la Région et des EPCI, quel est votre regard, à ce jour, sur la LOM et la dynamique qu'elle a engendrée ?Jérôme Kravetz (J. K.) -La LOM a présenté un avantage majeur: tous les territoires se sont mis à parler de mobilités. Y compris des communautés de communes qui n'avaient jamais réfléchi à ces questions et qui se sont interrogées sur une éventuelle prise de compétence. Alors, bien sûr, les réflexions ont été plus ou moins intenses et abouties, d'autant plus qu'en Nouvelle-Aquitaine, la Région a, par crainte d'un morcellement de la compétence, assez vite invité les communautés de communes à ne pas prendre la compétence et à s'engager dans l'élaboration de règlements d'interventions partenariaux. Donc, finalement, poser la question de la responsabilité de la compétence a permis une prise de conscience générale qui s'est traduite, par exemple, par un investissement accru des élus et des territoires dans les différentes instances de Nouvelle-Aquitaine Mobilités (NAM) avec des taux de présence moyens dans nos comités de bassins de près de 50 %, et de 80 % sur les bassins où les projets sont les plus aboutis. On constate sur presque tout le territoire régional une dynamique réelle et de fortes attentes. |